Emmanuelle Lescouët, « La notifiction : ancrer le livre dans le quotidien »

Emmanuelle Lescouet

Emmanuelle Lescouët est doctorante en littératures de langue française à l’Université de Montréal, à la Chaire de recherche du Canada sur les écritures numériques, après des études d’édition, de médiation littéraire et d’impression.

Son projet de thèse s’intéresse aux gestes de lecture en environnement numérique et comment ceux-ci créent des parcours de lecture, sous la direction de Marcello Vitali-Rosati. Elle coordonne le projet Répertoire des écrivain.e.s numériques. Comme éditrice pour les Presses de l’Écureuil, elle travaille sur des projets d’édition savante, en numérique et papier. Elle participe à des événements littéraires, des émissions de radio et diverses actions de médiation.

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1 réflexion au sujet de « Emmanuelle Lescouët, « La notifiction : ancrer le livre dans le quotidien » »

  1. Bonjour Emmanuelle,

    Merci pour cette belle incursion dans une modalité « éditoriale » singulière. « Approche gestuelle », oui, mais aussi, du point de vue discursif/générique, une forme nette de mimétisme avec la vie ordinaire (numérique) – Eric Auerbach parlerait de mimésis formelle… sauf qu’ici, ce n’est pas une forme ordinaire de langage qui contamine la littérature, mais un échange fictif qui irrigue la vie ordinaire, sur nos téléphones. Pourrions-nous tout de même parler de mimésis formelle pour en parler ? (dans un contexte pédagogique, par exemple, pour aider les étudiants à comprendre ce dont il s’agit…)

    Pour aller plus loin, il me semble qu’on pourrait ici faire un bel usage de la fonction phatique, comme Jakobson la définissait – une façon d’entrer en contact, peu importe la nature du contenu, une modalité active d’interaction avec la personne lisant. Et, suivant l’idée des gestes qui « expriment » (Citton), verrait-on dans ce caractère phatique un redoublement thématique des fictions proposées ? Ou plus encore une conception « contemporaine » du caractère pervasif de la fiction ?

    À toi !

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