Modes de circulation et de commercialisation
Dans ce troisième thème, nous cherchons à interroger l’intervalle qui existe entre la production d’un ouvrage numérique et sa transaction éventuelle. Comment peut-on arriver à faire circuler des œuvres qui ne sont pas les pdf et epub typiques (qui n’entrent pas nécessairement dans les canaux existants) ? Comment rentabilise-t-on les investissements pour des développements logiciels, pour des plateformes, pour de nouveaux modèles ?
Mais, aussi, comment passer d’un développement idiosyncrasique (pour un projet donné) à une rentabilisation de ce développement, sur le principe de la mise en place de plateformes de création (qui permettraient à un financement d’avoir un impact à moyen/long terme) ou de commercialisation (celle de la plateforme, celle de la propriété intellectuelle liée à une œuvre) ? Plus largement, nous cherchons, par ces échanges, à identifier des moyens qui permettent que les efforts consentis (en temps humain, en financement) soient rentabilisés après leur engagement dans un projet initial.
Pour cette dernière thématique, quatre (longues) capsules vous sont proposées, explorant des zones très différentes et ouvrant sur des enjeux variés :
- Entretien avec Catherine Gosselin-Lavoie (Université de Montréal), sur le projet Élodil, un outil d’enseignement pour les enfants en contexte plurilingue basé sur des ouvrages de littérature jeunesse
- Entretien avec Clément Laberge (consultant indépendant), sur la diffusion et la nécessité d’un langage descriptif uniforme
- Entretien avec Émilie Paquin (Érudit), sur la diffusion de l’édition savante, l’enjeu du libre accès et l’idée d’un financement soutenu par la communauté
- Entretien avec Sandra Felteau (Groupe HMH), sur les droits étrangers pour la littérature audio.